Valeurs du texte et valeurs du lecteur: quel partage pour quel enseignement?

Journée d'études organisée par  l’UMR 5316 Litt&Arts-CNRS / équipe Litextra le 21 mars 2018 à l'ESPE de Grenoble

  • Responsable: Nicolas Rouvière

    Mise en ligne: le 29.06.2018

         1. Présentation

         2. Vidéos de l'introduction générale

         3. Programme complet

         4. Bibliographie de travail

 

Présentation

Le colloque « Enseigner la littérature en questionnant les valeurs », qui s’est tenu les 21 et 22 novembre 2017 au centre Canopé de Grenoble, a inauguré un « tournant éthique » de la didactique des lettres, en posant les fondements épistémologiques et méthodologiques d’une approche axiologique des textes littéraires, affranchie d’une conception substantialiste de l’art et de la morale. Dans le prolongement de cette manifestation, la journée d’étude « Valeurs du texte et valeurs du lecteur : quel partage pour quel enseignement ? » vise à questionner plus précisément dans la lecture littéraire le partage entre les valeurs au travail dans le texte et les valeurs projetées par le lecteur dans l’activité de lecture elle-même. Il s’agit de dégager des composantes de la lecture axiologique, qui puissent se décliner en autant de champs de compétences pour l’apprentissage.

Les théories de la réception ont reconnu l’axiologie comme une activité intrinsèque à l’acte de lecture.

Dans le modèle de l’activité lectorale de Vincent Jouve (1992 ; 1993), le repérage des valeurs est un moteur essentiel de l'investissement du sujet, tant au niveau du lisant que du lectant. Le lecteur ne peut construire de sens sans identifier et hiérarchiser des jugements. Le lisant s’investit affectivement pour déterminer qui sont les bons et les méchants et situer les personnages sur une échelle de valeur. Le lectant-jouant essaie de deviner les stratégies axiologiques du texte. Le lectant-interprétant fait appel à la figure de l’auteur (ou de l’auteur impliqué) pour reconstruire le système d'idées et de valeurs sous-jacent. Comme l’écrit Philippe Hamon, lire c’est « redistribuer des éléments disjoints et successifs sous forme d'échelles et de systèmes de valeurs à vocation unitaire et spécifique, c'est reconstruire du global à partir du local » (Vincent Jouve, Poétique des valeurs, Paris, PUF, 2001, p. 11).

Dans Stéréotype et lecture, Jean-Louis Dufays (1994) insiste davantage sur les valeurs individuelles et collectives qui sont mobilisées au cours du processus lectoral. Elles apparaissent tout d’abord lors des deux premières étapes que sont la finalisation et le pré-cadrage, à travers la convocation de stéréotypes littéraires et sociaux. En ce qui concerne la compréhension, l’hypothèse sémantique globale, qui porte sur les valeurs axiologiques du texte, par-delà la succession des topics, superpose aux entités référentielles concrètes un schéma sémantique qui relève également de la doxa et des compétences culturelles du lecteur. Il en va de même pour l’interprétation, à la différence que le schème stéréotypé serait plus complexe et moins répandu.

Les théories des lectures actualisantes (Y. Citton, 2007), quant à elles, reconnaissent pleinement la projection comme une activité intrinsèque et permanente de l’acte de lecture. Actualiser une œuvre revient à mettre en tension l’horizon de valeurs du lecteur réel, inscrit dans une temporalité qui lui est propre, et celui du texte. L’activité de lecture est ainsi conçue comme une activité de « retraitement de valeurs », celles-ci pouvant aussi bien conforter le système de croyance du lecteur que l’ébranler pour les orienter vers leur reconfiguration.

L’axiologie est également une activité transversale aux différentes postures de lecture théorisées par Dominique Bucheton (1999). La posture du « texte signe » concerne les valeurs du texte, ce dernier pouvant être perçu comme le reflet d'une réalité ou d'un problème sur lesquels l'auteur veut attirer l’attention, ou comme la métaphore d’un conflit en jeu. Les valeurs projetées par le lecteur se retrouvent plus spécifiquement du côté des postures du « texte action » et du « texte tremplin ». Avec la posture du « texte action », le lecteur cherche à s’expliquer les motivations des personnages, en mettant en œuvre son propre système de valeurs. Dans la posture du « texte tremplin », la réflexion éthique s'autonomise. Le commentaire décolle du texte et devient la construction d'un point de vue argumenté pour répondre à une question axiologique suscitée par la lecture. Pour qu'il y ait discussion à visée littéraire dans la classe, le retour au texte est nécessaire, pour évaluer et recentrer les réflexions personnelles, à l'aune des données objectives présentes dans le texte. C’est la posture du texte-objet qui s’avère aussi la plus difficile à obtenir avec les élèves.

En ce qui concerne les théories du sujet-lecteur, Gérard Langlade (2006) a identifié la « réaction axiologique » comme un puissant moteur de dialogue en classe sur les textes. Mais on peut aller jusqu’à dire que l’axiologie informe aussi les autres activités fictionnalisantes qu’il a mis à jour. Ainsi la cohérence mimétique renvoie à une représentation du réel souvent élaborée à partir de schèmes culturels variés (stéréotypes littéraires, lieux communs sociaux) qui révèlent une vision du monde. De même le dialogue « inter-fantasmatique » avec une œuvre, qui active des rapports de plaisir/déplaisir, séduction/répulsion, adhésion/rejet, peut être réinscrit dans des imaginaires collectifs. Les affects peuvent renvoyer à des lieux communs culturels, autant qu’à des données fondamentales de la psyché humaine. Ajoutons que la « concrétisation imageante » est tributaire d'un répertoire de représentations collectives, lié à un système institué de normes et de valeurs, autant sans doute qu'elle est impulsée par la logique inconsciente de désirs individuels.

La philosophie morale néo-aristotélicienne pointe quant à elle les vertus de la lecture littéraire. Cette dernière, selon Martha Nussbaum (2010), mobilise une attention à la forme, qui conduit à une perception fine, intelligente et sensible des particuliers concrets, déplaçant ainsi les fondements de la compétence éthique. La philosophe insiste sur le rôle cognitif des émotions et de l’imagination, qui sont nécessaires pour discerner les valeurs implicites au travail dans le texte. Déjouant les certitudes de la philosophie morale, la littérature aurait la particularité de mettre le lecteur aux prises avec l’incertitude, un « déséquilibre perceptif » qui exercerait ainsi la sagacité et la souplesse morale pour la vie pratique.

Ces théories instaurent des partages différents entre valeurs du texte et valeurs du lecteur, et les articulent selon des échelles de valeur elles-mêmes différentes, selon l’importance qu’elles confèrent aux objets de savoir textuels, à l’appropriation subjective, ou aux effets de la lecture pour la morale pratique. Il s’agira donc, au cours de la journée d’étude, de repenser les théories de la lecture en plaçant l’axiologie au centre de l’activité lectorale. Si la lecture littéraire ne se réduit sans doute pas à sa part axiologique, celle-ci néanmoins apparaît en son cœur, comme ce qui en elle peut s’enseigner. La réflexivité du lecteur sur les valeurs qu’il mobilise dans l’acte de lecture sera questionnée à travers les différentes composantes de la lecture axiologique et les champs de compétence qu’elle recouvre :

  • Une composante d’engagement empathique et éthique : du jugement sur les personnages au jugement interprétatif sur l’idéologie de l’œuvre ;
  • Une composante sémiotique, à travers la poétique et la rhétorique des valeurs ;
  • Une composante appréciative, du jugement de goût à l’attribution critériée d’une valeur à l’oeuvre littéraire ;
  • Une composante génétique, qui questionne l’origine des valeurs en jeu dans le texte et sa lecture ;
  • Une composante philosophique de formation de la pensée, à travers les trois opérations que sont la conceptualisation, la problématisation et l’argumentation ;
  • Une composante civique, à travers le rapport à la vérité dans l’éthique conversationnelle de la communauté interprétative.

 

Captations vidéo de la présentation générale

8h30-8h45 : Introduction par Nicolas Rouvière (UMR 5316 Litt&Arts, U. Grenoble-Alpes)

8h45h-9h30 : « Les composantes de la lecture axiologique : quels champs de compétences pour la classe ? » par Nicolas Rouvière (UMR 5316 Litt&Arts, U. Grenoble-Alpes)

9h30-9h45 : Discussions

Programme complet

8h30-8h45 : Introduction

8h45h-9h30 : Nicolas Rouvière (UMR 5316 Litt&Arts, U. Grenoble-Alpes), « Les composantes de la lecture axiologique : quels champs de compétences pour la classe ? »

9h30-9h45 : discussions

9h45-10h30 : Brigitte Louichon (LIRDEF, U. Montpellier), à propos de :

  • Claudine Leleux (HEP Defré, Bruxelles), « Interroger les fables et les contes pour développer le jugement éthique »
  • Magali Fourgnaud (U. Bordeaux, ESPE, laboratoire TELEM) « Lire les contes philosophiques de Diderot : une expérience éthique »

10h45-12h15 : Gersende Plissonneau et Jean-François Massol, à propos de :

  • Magali Brunel (U. Aix-Marseille-ESPE, UMR 5316 LITT&ARTS/ Litextra), Vincent Capt (HEP Vaud, Lausanne), Jean-Louis Dufays (U. Catholique de Louvain), Judith Emery-Bruneau (U. du Québec en Outaouais), Sonia Florey (HEP Vaud, Lausanne), « Le discours des élèves sur les valeurs du texte littéraire et leur exploitation didactique par les enseignants : quelles variations selon les classes d’âge et selon les pays ? »
  • François Le Goff (CREATIS, U. Toulouse), à propos de :
  • Corinne Denoyelle (UGA, UMR 5316 LITT&ARTS / RARE) et Camille Brouzès (UGA, UMR 5316 LITT&ARTS / ISA) « Enjeux culturels et moraux de l'enseignement de la littérature médiévale »
  • Jean-Claude Guerrini (ICAR / CNRS – ENS Lyon), « Les valeurs au cœur de la littérature et du langage. Éloge de la méthode comparative »

14h-15h30 : Véronique Larrivé (CREATIS, U. Toulouse), à propos de :

  • Agnès Perrin-Doucey (U. de Montpellier LIRDEF/ALFA), « Formation du jeune lecteur et enseignement moral et civique à l’épreuve de la littérature ».

Même séance - Béatrice Bloch (TELEM U. Bordeaux), à propos de :

  • Marion Mas (Lyon 1, IHRIM), « La littérature au risque du conflit »

Même séance - Magali Fourgnaud (TELEM, U. Bordeaux), à propos de :

  • Ana Dias-Chiaruttini (U. Lille, Théodile-CIREL, 4354), « Réceptions scolaires du Petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry. La formation éthique du sujet lecteur »

Même séance - Agnès Perrin Doucey (LIRDEF, U. Montpellier), à propos de :

  • Marie-Claude Javerzat (ESPE d’aquitaine, Lab-E3d), « La figure de la ruse en littérature en école primaire : un mensonge acceptable ? »

15h45-17h15 : Nicolas Rouvière (UMR Litt&Arts) à propos de :

  • Marion Sauvaire (CRIFPE, U. Laval, Québec), en visio-conférence à propos de son texte : « Littérature et imagination éthique ».

Même séance - Marion Mas (IHRIM, U. Lyon 1), à propos de :

  • Marie-Laure Rossi (U. Paris 7 - CERILAC),« Enseigner l’engagement contemporain »

Même séance - Bénédicte Shawky-Milcent, (UGA, UMR 5316 Litt&Arts), à propos de :

  • Anne-Claire Marpeau (ENS Lyon, CERCC) et Anne Grand-d’Esnon (ENS Lyon), « Les violences sexuelles dans les textes littéraires : quels enjeux pédagogiques de lecture, quelle posture éthique pour l'enseignant·e ? »
  • Claire Augé (U. Grenoble-Alpes, UMR Litt&Arts), « Lire collaborativement le Traité sur la tolérance de Voltaire pour faire émerger une pensée personnelle sur le monde »

 

Bibliographie de travail

  • AHR Sylviane, L'Enseignement de la littérature au collège, Paris, L'Harmattan, 2005.
  • ARISTOTE, Ethique à Nicomaque, trad. du grec par J. Barthélémy saint Hilaire, revu par A. Gomez-Muller, paris, Ed. Le livre de Poche, 1997.
  • AURIAC-SLUSARCZYK Emmanuèle, COLLETTA Jean-Marc (dir.), Les ateliers de philosophie : une pensée collective en acte, Presses universitaires Blaise Pascal, 2015.
  • BEHOTEGUY Gilles, CONNAN-PINTADO Christiane, PLISSONNEAU Gersende, Idéologies(s) et roman pour la jeunesse au XXIe siècle, Modernités n° 38, Presses universitaires de Bordeaux, 2015.
  • BENERT Britta et CLERMONT Philippe (dir.), Contre l'innocence - Esthétique de l'engagement en littérature de jeunesse, Frankfurt am Main, Peter Lang, 2009.
  • BOUJU, Emmanuel, L'engagement littéraire, PU Rennes, 2005.
  • BOUVERESSE Jacques, La connaissance de l’écrivain – sur la littérature, la vérité et la vie, Marseille, Agone, coll. « Banc d’essais », 2008.
  • BUCHETON Dominique, « Les postures du lecteur ", in DEMOUGIN Patrick et MASSOL Jean-François (coord.), Lecture privée et lecture scolaire, CRDP de Grenoble, 1999.
  • Canvat Karl & Legros Georges (dir.), Les valeurs dans / de la littérature, Namur, Presses universitaires de Namur, coll. « Diptyque », 2004.
  • CARDON-QUINT Clémence, Des Lettres au français : une discipline à l'heure de la démocratie (1945-1981), Presses universitaires de Rennes, 2015.
  • CAUDRON Hervé, Oser à nouveau enseigner la morale à l'école, Hachette éducation, 2007.
  • CHIROUTER Edwige, Lire, réfléchir et débattre à l’école élémentaire. La littérature de jeunesse pour aborder des questions philosophiques, Paris, Hachette Education, coll. « Pédagogie Pratique », 2007. 
  • CHIROUTER Edwige, Aborder la philosophie en classe à partir d'albums de jeunesse, Paris, Hachette éducation, 2016.
  • CITTON Yves, Lire, interpréter, actualiser. Pourquoi les études littéraires?, Éditions Amsterdam, 2007.
  • CITTON Yves et DUMASY Lise (dir.), Le Moment idéologique. Entre émergence de la littérature et constitution des sciences de l'homme, Lyon, ENS édition, 2013.
  • CREPON Marc, La Vocation de l'écriture- La littérature et la philosophie à l'épreuve de la violence, Paris, Odile Jacob, 2014.
  • DENIS Benoît, Littérature et engagement, Paris, Éditions du Seuil, coll. "Points", 2000.
  • DUFAYS, Jean-Louis, Gemenne Louis et Ledur Dominique, Pour une lecture littéraire. Histoire, théories, pistes pour la classe, Bruxelles, De Boeck-Duculot, coll. « Pratiques pédagogiques », 2015 [3e édition revue et actualisée ; 1e édition : 1996].
  • DUMOULIE Camille, Littérature et philosophie. Le gai savoir de la littérature, Armand Colin, coll. "U", 2002.
  • DUMOULIE Camille (dir.), La Fabrique du sujet. Histoire et poétique d'un concept, Paris, Desjonquères, 2011.
  • HABERMAS Jürgen, Logique des sciences sociales et autres essais, Paris, PUF, 1987 (1972).
  • HABERMAS Jürgen, Théorie de l’agir communicationnel, t. 1, Rationalité de l’agir et rationalisation de la société, trad. de l’allemand par J.-M. Ferry, Paris, Fayard, 1987 (1981).
  • HABERMAS Jürgen, De l’éthique de la discussion, trad. de l’allemand par M. Hunyadi, Paris, Éd. du Cerf, 1982 (1981).
  • HAMON Philippe, Texte et idéologie, Paris, PUF, collection "Quadrige", 1984.
  • ISER Wolfgang, L’Acte de lecture, théorie de l’effet esthétique, (1976), Bruxelles, Mardaga, 1985.
  • JAUSS Hans Robert, Pour une herméneutique littéraire, (1982), Gallimard, coll. "Bibliothèque des idées", 1988.
  • JOUVE Vincent, Poétique des valeurs, Paris, PUF, coll. "Ecritures, 2001.
  • JOUVE Vincent, Pourquoi étudier la littérature ?, Armand Colin, 2010.
  • LARRIVE Dominique, Du bon usage du bovarysme dans la classe de francais : développer l'empathie fictionnelle des élèves pour les aider à lire les récits littéraires : l'exemple du journal de personnage, thèse de doctorat sous la direction de Brigitte Louichon, U. Bordeaux Montaigne, 2014.
  • LEICHTER-FLACK Frédérique, Le Laboratoire des cas de conscience, Paris, Alma éditeur, "Essai philosophie", 2012.
  • LELEUX Claudine, La Philosophie pour enfant : le modèle de Mattheuw Lipman en discussion, Bruxelles, De Boeck,  2004.
  • LELEUX Claudine, Pour une didactique de la morale et de la citoyenneté : développer le sens moral et l'esprit critique des adolescents, Bruxelles, De Boeck, 2010.
  • LIPMAN Mattheuw, À l'école de la pensée, Bruxelles, De Boeck Université, 1995 (traduction de Nicole Decostre).
  • LYOTARD Jean-François, La Condition postmoderne. Rapport sur le savoir, Paris, Les éditions de Minuit, 1979.
  • MACE Marielle, Façons de lire, manières d'être, Paris, Gallimard, 2011.
  • MACHEREY Pierre, Philosopher avec la littérature. Exercices de philosophie littéraire , Hermann, coll.   "Fictions pensantes", 2013.
  • MARQUET Jean-François, Miroirs de l’identité. La littérature hantée par la philosophie, Hermann éditeurs, 1996.
  • MAZAURIC Catherine, FOURTANIER Marie-José, LANGLADE Gérard, Textes de lecteurs en formation, P.I.E. Peter Lang, Bruxelles, 2011.
  • MERLIN-KAJMAN Hélène, Lire dans la gueule du loup : essai sur une zone à défendre, Paris, Gallimard, coll. "NRF", 2016.
  • NUSSBAUM Martha, La connaissance de l'amour - Essais sur la philosophie et la littérature, Paris, Les éditions du Cerf, 2010.
  • NUSSBAUM Martha, L’Art d’être juste : l’imagination littéraire et la vie publique, Paris, éditions Climats, 2015.
  • Nussbaum Martha, Les Emotions démocratiques : comment former le citoyen du XXe siècle ?, Paris, éditons Climats, 2011.
  • OGIEN Ruwen, La guerre aux pauvres commence à l’école. Sur la morale laïque, Paris Grasset, 2013.
  • PICARD Michel, La lecture comme jeu, Paris, Editions de Minuit,1986.
  • POULIN Isabelle et ROGER Jérôme Le Lecteur engagé. Critique, Enseignement, Littérature, P. U. Bordeaux, Modernités, n° 26, 2007.
  • PRAIRAT Eirick, Les Mots pour penser l'éthique, coll. "Questions d'éducation et de formation", PU Nancy - Editions universitaires de Lorraine, 2014.
  • PRAIRAT Eirick, La Morale du professeur, Paris, PUF, coll. "Hors-collection", 2013.
  • PROST Antoine, Du changement dans l'école : les réformes dans l'éducation de 1936 à nos jours, Seuil, 2013.
  • RICOEUR Paul, Temps et récit, t. 1 à 3, Paris, Seuil, coll. "L'ordre philosophique", 1983-1985.
  • RICOEUR Paul, Soi-même comme un autre, Paris, Seuil 1990.
  • ROUXEL Annie, LANGLADE Gérard (dir.), Le sujet lecteur, lecture subjective et enseignement de la littérature, Presses universitaires de Rennes, 2004.
  • SARTRE Jean-Paul, Qu'est-ce que la littérature ?, Paris, Gallimard, coll. "Folio essais", 1985 (1948).
  • SCHAEFFER Jean-Marie, Pourquoi la fiction ? Paris, Le Seuil, 1999.
  • SOULE Yves, TOZZI Michel, BUCHETON Dominique, La littérature en débats, discussions à visées littéraire et philosophique à l'école primaire, Argos références, Sceren CRDP Montpellier, 2008.
  • SULEIMAN Susan Rubin, Le roman à thèse ou l'autorité fictive, Paris, PUF, coll. "Ecritures", 1985.
  • TODOROV Tzvetan, La littérature en péril, Flammarion, coll. "Café Voltaire", 2007.
  • TOZZI Michel (dir.), La discusion à visée philosophique à l'école primaire - Pratiques, formations, recherches, CRDP Montpellier, 2002.
  • TOZZI Michel, Débattre à partir des mythes à l’école et ailleurs, Lyon, Chronique sociale, 2006.
  • TOZZI Michel, La morale ça se discute, Paris, Albin Michel, 2014.
  • VIBERT Anne, "Faire place au sujet lecteur en classe : quelles voies pour renouveler les approches de la lecture analytique au collège et au lycée ?" Intervention d’Anne Vibert, Inspectrice générale de lettres Mars 2012,
  • http://www.ac-grenoble.fr/disciplines/lettres/litterature/public/Formati...

 

Revues :

  • Contextes n° 2, L'idéologie en sociologie de la littérature, 2007.
  • Pratiques n° 163-164, Questions de morale : éducation, discours textes, 2014.
  • Le français aujourd’hui n°197, Littérature et valeurs, juin 2017.